Très appréciée des enfants, la pratique du petit élevage leur permet de disposer facilement d’une production alimentaire qu’ils peuvent consommer eux-mêmes ou vendre pour s’assurer quelques revenus.
Confier une chèvre à une fratrie d'orphelins est l'une des meilleures manières d'améliorer leurs conditions de vie. En dehors même des considérations nutritionnelles, une chèvre constitue le début d'un petit patrimoine qui, s'il est bien géré, leur tient lieu d'épargne et vient renforcer leur situation économique. Au fil des naissances des chevreaux, le cheptel s'agrandit et le capital fructifie, jusqu'à assurer une certaine sécurité matérielle aux enfants des fratries les plus débrouillardes.
A partir du moment où ils reçoivent leur première chèvre, les enfants gèrent eux-mêmes leur petit élevage, au fur et à mesure des naissances et selon leurs besoins.
Les jeunes boucs qui naissent sont souvent vendus au bout de quelques mois pour renforcer l’économie familiale et subvenir aux besoins de base.
Mais quand ce sont des chevrettes qui naissent, elles sont précieusement gardées dans l’espoir qu’elles auront à leur tour rapidement un petit. Les enfants voient ainsi leur troupeau s’accroître progressivement, à leur grande satisfaction.
Poules, lapins et porcelets
Un grand nombre d’enfants reçoivent des poules en cadeau de leurs parrains et marraines. Les enfants aiment beaucoup leurs poules, elles leur sont très précieuses pour les œufs qu’elles procurent et dont ils raffolent tous.
Il arrive aussi que des fratries préfèrent élever des lapins, pensant qu'il est plus facile pour des jeunes enfants de s'occuper de petits animaux.
Mais les lapins sont plus sensibles aux maladies et plus fragiles que les chèvres. Leur élevage se révèle souvent décevant et moins rentable.
A côté de ces élevages traditionnels au Rwanda, on assiste de plus en plus fréquemment à une nouvelle tendance. Certaines fratries choisissent de revendre les petits de leur chèvre et d'acheter des porcelets à la place, pour une simple raison de productivité.
Pour ceux qui cherchent à revendre leurs bêtes, la rentabilité est en effet beaucoup plus importante avec des porcs car une truie met facilement au monde des portées de 6 ou 8 porcelets, alors que les chèvres ne portent la plupart de temps qu’un seul chevreau à la fois !
Etables et clapiers de fortune
Pour éviter la divagation des animaux et protéger leur bétail du vol, les enfants construisent des étables et des clapiers de fortune.
Les enfants veillent jalousement sur ces installations qu'ils ont eux-mêmes confectionnées et qui ne sont que de bien précaires abris faits de morceaux de bois, de simples branches et de petits rondins sommairement assemblés.
Pour aider ces enfants...
Participez à notre opération une chèvre pour chaque enfant et offrez à une fratrie à la fois l'espoir et la sécurité alimentaire en répondant à leurs besoins les plus urgents.
Très appréciée des enfants, la pratique du petit élevage leur permet de disposer facilement d’une production alimentaire qu’ils peuvent consommer eux-mêmes ou vendre pour s’assurer quelques revenus.
A partir du moment où ils reçoivent leur première chèvre, les enfants gèrent eux-mêmes leur petit élevage, au fur et à mesure des naissances et selon leurs besoins.
Un grand nombre d’enfants reçoivent des poules en cadeau de leurs parrains et marraines. Les enfants aiment beaucoup leurs poules, elles leur sont très précieuses pour les œufs qu’elles procurent et dont ils raffolent tous.
Il arrive aussi que des fratries préfèrent élever des lapins, pensant qu'il est plus facile pour des jeunes enfants de s'occuper de petits animaux.
Pour éviter la divagation des animaux et protéger leur bétail du vol, les enfants construisent des étables et des clapiers de fortune.
